Le mois de décembre 2020 sonne la fin de deux feuilletons débutés en 2016. Le premier concerne le départ de Donald TRUMP de la Maison Blanche. 4 années rythmées par ses tweets incessants. Le deuxième c’est l’accord enfin trouvé pour le BREXIT. Un soulagement car un « no-deal » aurait affaibli des économies déjà ébranlées par la crise sanitaire. L’Europe et la Chine ont conclu un accord sur les investissements poussés par l’isolement croissant des relations sino-américaines. Cet accord prévoit une amélioration des conditions d’accès au marché chinois. Côté marchés financiers, l’année 2020 aura été des plus atypiques : krach, records battus… Au final les marchés ont repris confiance en cette fin d’année. Rappelons que l’année 2019 avait été exceptionnelle ! La FED (Réserve Fédérale Américaine) et la BCE (Banque Centrale Européenne) auront aussi joué un rôle majeur dans le soutien des marchés. La situation à peu près rétablie, la BCE a donné son accords aux banques pour verser à nouveau des dividendes à leurs actionnaires, mais avec des recommandations strictes.

C'est officiel la victoire de Joe BIDEN face à Donald TRUMP a créé une bulle d’excitation. Il est élu 46ème président des Etats-Unis. Cependant, la tâche de Joe BIDEN ne sera pas facile. Les laboratoires annoncent en novembre 2020 la prochaine homologation de vaccins anti-COVID-19, les essais cliniques de phase III sont en cours. Cela est source d’espoir pour en finir avec la pandémie. Le laboratoire américain Pfizer a élaboré un vaccin dont le taux d’efficacité est annoncé supérieur à 90% qui a sur-booster les indices, puis c’est au tour du laboratoire Moderna avec un vaccin dont l’efficacité est annoncée encore meilleure. Les laboratoires se livrent une grande course pour sortir au plus vite un vaccin déjà préempté pour des centaines de millions de doses, les enjeux sanitaires sont colossaux, les enjeux financiers ne le sont pas moins. Les Russes procèdent aussi à des essais cliniques pour leur vaccin et le laboratoire Astra Zeneca annonce des résultats prometteurs. Les inquiétudes post-Covid demeurent néanmoins nombreuses et d’ordre sanitaire, sociale et économique.

Nous en parlions cet été, la deuxième vague du coronavirus, on y est, aujourd’hui nous avons 5 risques majeurs qui sont à surveiller : - L’évolution du Covid et de l’épidémie qui jouent sur la volatilité. - Les élections américaines avec le match Trump/Biden - Les relations sino-américaine toujours en cours - Le Brexit avec un possible de « NO-DEAL » - Les tensions entre la France et la Turquie Le risque de deuxièmes vagues qui portait sur l’Europe et le monde entier depuis cet été est bien là, il faudra donc faire attention avec les risques du re-confinement. Le secteur pétrolier est comme lors du premier confinement très touché, le prix du baril est en chute libre. Nous attendrons le retour des banques centrales pour le maintien des économies et des marchés financiers, la BCE et la FED devrait annoncer de nouveaux plans de relance. La BCE devrait poursuivre ses achats de titres. Nous avons remarqué que les ménages avaient donc plus de mal à obtenir des crédits. Ainsi qu’un décalage entre la demande et biens immobiliers.

Les bourses ont enregistré de bonne nouvelle, et ont rattrapé une grande partie de la baisse due au Coronavirus. Certaines valeurs, bénéficiant de la crise, maintiennent le niveau des bourses. C’est le cas des valeurs de la tech à Wall Street, qui après une chute en début de mois, ont retrouvé la confiance des investisseurs poussés par l’envie de faire de la transition écologique le cheval de bataille de ces valeurs. En Europe, les principaux acteurs ont joué un rôle moteur pour se rendre vers une finance verte avec beaucoup d’investissement dans les Green Bonds. Il reste tous de même présent une grande incertitude non négligeable, due notamment a une reprise de la pandémie, ainsi que la baisse du PIB des tension géopolitique en Europe (Grèce, Turquie, France...) ainsi que les élections américaines, le brexit avec des annonces de Boris Johnson d’un « NO-DEAL » dans les négociations du Brexit. Avec une situation sanitaire, toujours pas maitrisée, une fin d’année ou les risque seront au plus haut et remplis de rebondissement sur les marchés financiers. Il sera donc important de suivre les annonces des résultats des entreprises.

Toujours dans une ambiance Covid 19, sur les marchés financiers, après des annonces qui pouvait nous faire pressentir le pire. Nous sommes surpris en effet, Wall Street bat des records et continue son ascension même à la fin de l’été. Oublié la crise ! Tout comme pour les Bourses chinoises, les investisseurs sont optimistes poussés par les résultats des entreprises qui retrouvent leur niveau d’avant crise. Le CAC 40 est plus mitigé. Si quelques entreprises ont connu une accélération de leur activité, d’autres accusent le coût avec des pertes de plusieurs milliards. Ce qui ne suffit pas pour une embellie du CAC. Les investisseurs eux montrent des signes rassurants, après un rebond boursier depuis mai Wall Street influence les bourses européennes à son tour avec un rythme plus lent certes mais sur une lancée positive. Wall Street a complètement absorbé la chute de sa bourse due au Covid de l'autre côté de l'Atlantique l'Europe récupère plus lentement. Aujourd'hui la question est de savoir si l'économie tiendra avec toutes les aides d'états initiés et la reprise va-t-elle être aussi forte qu'annoncée de plus une seconde vague cet hiver pourrait entacher les différentes actions menées les derniers mois.

La crise sanitaire amène à une crise économique dont nous ne pouvons actuellement mesurer l’impact et l’ampleur des conséquences. La plupart des activités ont chuté fortement dans les principaux secteurs mondiaux. Selon un rapport du FMI le PIB mondiale devrait contracter de façon plus marquée qu'annoncée en Avril avec des prévisions de baisse de 4,9% pour 2020. La reprise annoncée devrait donc être plus lente que prévu avec un contexte actuel plus qu’incertain. Concernant les marchés financiers, la crise a connu 2 phases importantes, dans un premier temps une forte baisse de plus de 30% avec l’annonce des confinements puis une remontée progressive au fil des annonces sur la maitrise de la situation sanitaire. Même si aujourd’hui les signes sur les marchés sont considérés comme optimistes il faut rester prudent comme l’alerte le FMI, l’apparition « d’un décalage entre les marchés financiers et l’évolution de l’économie réelle ». Nous pouvons donc nous préparer à une déception sur les anticipations de résultat des entreprises en 2021 et 2022, qui peut nous mener à une correction des marchés. Nous avions déjà analysé l’avant crise avec la dette des entreprises qui globalement était en hausse et atteignait des niveaux records par rapport au PIB. Les ménages sont eux aussi de plus en plus endettés. Dans ce contexte, nous optons pour un management d’autant plus prudent.

L’après Covid 19 continue, sur les marchés financiers, les investisseurs montre de nouveaux des signes qui rassure. Le rebond boursier initié en mai par Wall Street est suivi par les bourses européennes, même si cela se fait plus lentement. Ainsi, Wall Street a complètement absorbé la chute vertigineuse du Covid tandis que le CAC40 a rattrapé son retard de moitié. Le Covid va permettre aux entreprises d’accélérer leur transition écologique, il est sur que beaucoup d’entreprises vont procéder à des plans de restructuration pour faire face aux pertes subies lors de cette crise sanitaire. De nombreuses entreprises ont été invitées a ne pas verser, de dividendes versé aux actionnaires. Notamment en France pour les entreprises du CAC40 qui ont bénéficié de l’aide de l’Etat. Et les banques américaines pour répondre à la demande de la FED. La situation sanitaire est plus ou moins bien maitrisée. Par exemple, des pays comme les Etats-Unis gèrent difficilement la crise, tout comme les pays d’Amérique Latine. Alors qu’en Europe, la vie a repris son cours.

Le début du déconfinement a eu lieu le 11 mai. Depuis, l’économie mondiale reprend doucement. Le côté de la finance reprend son lot de rebondissement, nous avons eu des rebonds dus aux guerres économiques qui reprennent de plus belle entre les États-Unis et la Chine. C’est une guerre idéologique à la course au leadership, nous avons pu observer une dégradation importante des relations entre ces deux états. L’Europe qui a été frappée fortement par la crise sanitaire, l’Allemagne qui, par le biais de sa cour constitutionnel a remis en cause les mesures prises par la banque centrale européenne comme le rachat de la dette souveraine. Qui est actuellement la stratégie principale de la BCE qui vise à soutenir l’économie Européenne. Sur les marchés financiers, la plupart des indices sont repartis à la hausse avec plus de 10 séances d’affilée qui se sont clôturées en hausse. L’espoir d’avoir trouvé un vaccin a joué fortement le rôle de rassurer les investisseurs.

La fin du confinement approche, de nombreux pays ont opté pour ce mode de protection (la moitié de l’humanité concernée). Beaucoup de mesures de soutien ont vu le jour durant ce mois de mars, ce qui va impacter fortement le déficit public. Nous commençons à apercevoir les secteurs les plus touchés dont le tourisme et les transports. Sur les marchés financiers toutes les bourses ont vu le rouge. Au niveau des matières premières, nous avons eu un mois historiquement compliqué malgré un accord entre la Russie et l’Arabie Saoudite. Le pétrole a atteint des prix négatifs du fait de la non-consommation et des contraintes de stockage. Le chômage a explosé aux USA, les premiers résultats de banques pour le Q1 de 2020 sont sortis, nous observons une forte augmentation du coût du risque.

A l’heure actuelle, il est difficile de voir quels sont les réels impacts impact économiques liés au Covid-19, nous ne sommes toujours pas arrivés au pic épidémique. Le mois de mars a été mouvementé sur les marchés financiers avec beaucoup d’opportunités de rentrer en position et de pouvoir y générer des plus-values. Cependant il ne faut pas oublier que sur ces périodes, les risques étant très élevés les positions prises doivent être assurées. Les bourses ont connu une chute historique le 18 mars 2020, avec pour le CAC40 un plus bas de 3632 pts; pour rappel le CAC40 était au-dessus des 6 000 pts il y a encore peu. Nous avons aussi pu observer un krach sur le pétrole : le prix d’un baril passant sous la barre des 30$. Pour le moment, la réponse de grandes instances comme la BCE est donc l’injection de plusieurs milliards d’euros pour éviter de faire imploser la zone euros, et donc d’abaisser ses taux directeurs tout comme la FED.

L’arrivée en force du Covid-19 préoccupe le monde entier et impacte fortement la géopolitique, ce qui entraine des conséquences importantes dans l’économie mondiale. La Chine (Épicentre du virus) a connu un ralentissement de ses activités comme jamais vu auparavant. Pour le moment les industries de l’Automobile, du high-tech ainsi que celle des médicaments sont touchées et voire même à l’arrêt. Dans cette crise et comme dans chaque crise existante, il peut y avoir des opportunités au niveau financier, c’est pour cela qu’il faut rester vigilant à la volatilité des marchés, mais intervenir est déjà un acte fort dans ces circonstances. Les accords passés entre la Chine et les USA en « Phase 1 » risquent d’échouer. Les exportations et les importations étant très impactées, nous avons pu observer une forte réaction des marchés financiers avec une chute vertigineuse de ces derniers qui avaient sous-estimé le coronavirus.

L’année 2020 a commencé sous tension, avec la grèves pour les retraites qui a impacté fortement les commerces ainsi que les entreprises. Après avoir connu un élan de rébellions avec les gilets jaunes, les entreprises ont connu une année mouvementée. Nous faisons face à un climat social qui ne s’améliore pas. Au niveau financier, l’annonce de la baisse des taux font que les fonds euro sur les contrats d’assurance-vie diminuent. Avec l’annonce du gouvernement concernant la baisse du livret A de 0,75% à 0,50% dès le 1er février, les ménages vont être amenés à diversifier leurs placements. Avec les marchés financiers, nous pouvons voir une porte d’entrée pour établir des plus-values intéressantes.